La nouvelle étiquette énergie devient obligatoire
Après une période de transition teintée de flou entre l’ancienne version et la nouvelle, l’étiquette énergie évolue pour se conformer à la réglementation européenne. Les appareils électroménagers absorbent plus de 35% de l’énergie domestique des ménages Français. Pour y remédier, au moins en partie, une nouvelle étiquette énergie est obligatoire pour certains appareils électroménagers depuis le 1er mars.
Un pas vers plus de lisibilité et plus d’information en faveur des consommateurs.
Les appareils électroménagers concernés
Fini le double étiquetage imposé en boutique depuis novembre dernier. Désormais, les appareils électroménagers seront notés, non plus par des A, A+ ou A++, mais par une classification allant de A à G.
Depuis le 1er mars, cette obligation concerne huit catégories d’appareils :
- lave-linge et machine à laver séchantes ;
- réfrigérateurs et congélateurs ;
- lave-vaisselle ;
- distributeurs de boissons froides ;
- caves à vin ;
- téléviseurs.
Les prochains produits qui afficheront la nouvelle étiquette énergie
Après ce premier wagon, les emballages des ampoules et autres leds devront à leur tour afficher la nouvelle version de l’étiquette énergie, et ce, dès septembre 2021.
Par la suite, d’autres appareils ménagers passeront au nouveau format d’étiquetage, comme les :
- chaudières ;
- chauffe-eau ;
- sèche-linge ;
- fours ;
- hottes aspirantes ;
- climatiseurs ;
- etc.
A noter enfin, le nouvel étiquetage ne concerne pas les aspirateurs dits traineaux qui, grâce à une action de la marque Dyson auprès des instances européennes, sont exemptés de l’obligation d’arborer une étiquette énergie depuis janvier 2019.
Une nouvelle étiquette énergie synonyme de plus de lisibilité...
L’amélioration rapide des performances énergétiques des appareils ménagers a imposé la refonte de leur classification. Pour rappel, ils étaient initialement notés de A à D. Mais les progrès effectués avaient fait apparaître des catégories intermédiaires, des nuances pour le moins difficiles à décrypter, en haut de classement. La lettre A s’était en effet subdivisée en A, A+, A++ et A+++. Mais comme en tout domaine, trop de A, tue le A… il fallait donc un plan B !
La hiérarchie des performances des appareils ménagers s’étale donc maintenant de la lettre A à la lettre G, non sans rappeler le DPE (diagnostic de performance énergétique) des logements. Les moins énergivores sont notés A, les plus gourmands en électricité, G. Conséquence, strictement aucun appareil ménager anciennement classé A+++, n’obtient un A dans la nouvelle étiquette ! Et en bonus, le classement anticipe en prévoyant une échelle de progression en fonction des améliorations futures.
... et plus d’informations !
Ce correctif de l’étiquette énergie est doublement vertueux puisque qu’il impose de nouvelles informations destinées à éclairer les acheteurs.
un QR Code sur la nouvelle étiquette énergie
Un QR Code doit figurer sur la nouvelle étiquette énergie. Celui-ci dirige le client vers une base de données européenne sur l’étiquetage énergétique (EPREL), obligatoirement alimentée par les fabricants.
- un complément d’information pour les lave-linge et lave-vaisselle
Pour ces appareils, la nouvelle étiquette énergie est agrémentée de pictogrammes inédits concernant le bruit, la consommation d’eau par cycle de lavage, ou encore ou la durée des programmes économiques.
Avec ce nouveau dispositif d’étiquetage, l’Union européenne vise une réduction de 46 millions de tonnes de CO2 à l’horizon 2030. Mais cet objectif ambitieux ne tient pas compte des éventuels appareils supplémentaires qui pourraient venir augmenter l’équipement moyen des ménages européens en électroménager. Affaire à suivre !