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La possibilité d’une grève en Australie pourrait faire remonter le cours du gaz en Europe

Par Lucie Deschamps
Publié le 17 août 2023

Après avoir dépassé le seuil des 40 euros le MWh en près de deux mois, le cours du gaz naturel européen (TTF néerlandais) a de nouveau augmenté de 13 %, le mardi 15 août 2023. Déjà affecté par le conflit en Ukraine, le marché mondial risque d’être de nouveau fragilisé par une menace de grève en Australie. Comme l’explique l’analyste Edward Moya, chez Oanda, les cours « augmentent à mesure que le risque de grève des travailleurs australiens du GNL (gaz naturel liquéfié) augmente ». Explications !

Une menace pour près de 10 % des exportations mondiales de GNL

Après avoir dépassé le seuil des 40 euros le MWh en près de deux mois, le cours du gaz naturel européen (TTF néerlandais) a de nouveau augmenté de 13 %, le mardi 15 août 2023. Déjà affecté par le conflit en Ukraine, le marché mondial risque d’être de nouveau fragilisé par une menace de grève en Australie. Comme l’explique l’analyste Edward Moya, chez Oanda, les cours « augmentent à mesure que le risque de grève des travailleurs australiens du GNL (gaz naturel liquéfié) augmente ». Explications !

Une menace pour près de 10 % des exportations mondiales de GNL

Il est important de souligner que 10 % de l’approvisionnement mondial du GNL (gaz naturel liquéfié) provient des plateformes offshores de Woodside dans l’Ouest australien. Une annonce d’appel à la grève du personnel de ce géant de l’énergie avait fait flamber le cours du gaz la semaine dernière. Face à cet événement, Woodside a tenté de trouver des négociations avec ses employés. Et ce, dans le but de limiter le risque d’une éventuelle hausse des prix.

Ce mardi encore, le cours du gaz naturel européen a atteint les 39 045 euros. Selon l’affirmation d’Edward Moya, analyste du groupe Oanda, « si les pourparlers échouent, environ 10 % des exportations mondiales de GNL seront menacées ». Néanmoins, il a tenu à préciser que même si les stocks « n’étaient pas une préoccupation pour le moment », la demande de gaz en fin d’été chaude pourrait créer un nouveau pic. Cela est dû, bien évidemment, aux besoins de climatisation des utilisateurs.

Les grèves du secteur se multiplient

Le groupe Woodside n’est pas le seul à être confronté à la grève des travailleurs. En effet, Chevron, son concurrent américain, subit également le même type de menace. Devant la situation, les investisseurs craignent que les acheteurs asiatiques se tournent vers le marché européen. Un fait qui risque de faire grimper encore plus la demande ainsi que les prix. Pour une mise en garde, le syndicat Australian Workers Union (AWU) a révélé que « des centaines de millions de dollars » d’exportations de GNL étaient menacées.

Brad Grandy, le porte-parole de l’association a déclaré qu’« il était donc dans l’intérêt de tous de reprendre ce que les personnels font le mieux, fournir au monde un gaz de qualité ».

Baisse des cours du pétrole à la suite de la publication des indicateurs chinois

À l’inverse, après la publication des indicateurs économiques chinois le 15 août, le cours du Baril de Brent s’est replié de 1,50 % à 84,92 dollars, pour livraison en octobre. Le baril de West Texas Intermediate ou WTI a, quant à lui, baissé de 1,73 %, à 81,08 dollars.

Selon les affirmations de Michael Hewson, de CMC Markets, les prix du brut « ont continué de reculer par rapport à leurs sommets en 6 mois depuis la semaine dernière, après que les chiffres économiques de ce matin en provenance de Chine ont indiqué un malaise beaucoup plus profond dans l’économie chinoise ». D’après les chiffres officiels du Bureau national des statistiques, les ventes au détail chinoises ont connu une progression de seulement 2,5 % sur un an le mois dernier. Cela s’explique tout simplement par la consommation passive dans le pays.

Selon l’analyste Phil Flynn de Price Futures Group, « certes, les investisseurs ont adopté une attitude d’aversion au risque après la publication des données chinoises, mais la Chine n’est pas la seule raison pour laquelle on a vu les cours baisser ». « Comme on sait que la Chine va stimuler son économie, ils vont avoir besoin de davantage de brut, et non pas moins » a-t-il souligné.

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